Une réforme qui favorise la rénovation dans l’ancien
Un an après avoir ouvert grand les vannes du prêt à taux zéro en l’octroyant aux particuliers quels que soient leurs revenus, le gouvernement vient d’en restreindre l’accès. Le PTZ est limité au neuf et à nouveau soumis à des conditions de revenus.
Jusqu’alors, il était possible de bénéficier du PTZ quel que soit le type de bien acheté : ancien, neuf, vente en l’état futur d’achèvement… Mais le montant du prêt était modulé suivant que le bien était neuf ou non et selon sa performance énergétique.
Le PTZ a fait son retour dans l’ancien depuis 2015, mais uniquement pour l’achat de logements nécessitant des travaux, à hauteur au moins de 25% du coût total de l’opération. Objectif : soutenir la rénovation des centres-bourgs ruraux, notamment, et leur permettre de retrouver un peu d’attractivité.
De plus,
Le compte à rebours a commencé. A compter du 1er janvier 2017, tout propriétaire qui entreprend d’importants chantiers de rénovation – ravalement de façade, réfection de sa toiture – sera en plus dans l’obligation de réaliser des travaux d’isolation thermique.
Attention aux bouchons dans les banques
Comme à chaque coup de rabot, la fin de l’année risque de voir un grand nombre de primo-accédants tenter de profiter du PTZ dans sa forme actuelle. D’où un important risque d’embouteillages. Rappel : pour bénéficier du PTZ 2017, il faut que l’offre de prêt soit éditée avant le 31 décembre prochain. Il est donc déjà urgent de déposer son dossier. A la mi-novembre, il sera sans doute déjà trop tard.